Le Père Pierre-Hervé GROSJEAN rappelle qu’il est possible à cette occasion de recevoir le sacrement des malades.

Si vous souhaitez le recevoir, merci de vous faire connaitre

auprès de l’accueil du presbytère au 01.30.45.00.25 ou par mail : par.saint-cyr@wanadoo.fr

L’unité dans la diversité

La première lettre de Saint Paul aux Corinthiens entendue ce dimanche éclaire à la fois la semaine de prière pour l’unité des chrétiens qui s’est achevée vendredi, la visite de notre évêque aujourd’hui, et notre vie paroissiale au quotidien.

Saint Paul nous parle en effet de la beauté de cette diversité observée dans l’Eglise, et de son utilité. Nous avons besoin des charismes de chacun, et chaque baptisé a une place, un rôle, une mission importante. Pas plus ou moins importante que le voisin… Une mission importante en elle-même. Parce que chacun est unique, et donc irremplaçable.

Saint Paul nous montre qu’il ne faut pas réfléchir en terme de pouvoirs, de droits à revendiquer, ou « d’égalité des droits », mais bien en terme d’égale dignité, et de complémentarité. Egal ne veut pas dire semblable.

Pour que cette diversité reste une richesse, il faut qu’elle se concilie avec l’unité. L’unité se fait autour de la foi, reçue et professée ensemble, et de l’obéissance à ceux qui ont reçu la mission de tenir le gouvernail et la boussole : le Pape, nos évêques et ceux qui les assistent. L’obéissance n’est pas au détriment de la diversité, mais la rend possible : sans obéissance, ni principe unificateur, la diversité dérive vers l’individualisme : chacun décide dans son coin, selon sa sensibilité, et finalement, la loi du plus fort s’impose à tous. L’obéissance nous libère de cette tentation, et nous permet de suivre ensemble, tels que nous sommes, le même Bon Pasteur.

Père Pierre-Hervé Grosjean +

La confiance de Marie à Cana

Dans ce beau récit que nous connaissons bien, nous pouvons nous attarder sur le rôle de Marie, pour mieux se mettre à son école.

 

Marie est attentive, comme peut l’être une mère, aux soucis de ses enfants. Pleine d’attention aux uns et aux autres, même dans les petites choses, elle a remarqué qu’il manquait du vin. Les noces, à l’époque de Jésus, duraient plusieurs jours. La fête risquait de s’interrompre, provoquant la déception de tous et la honte des jeunes époux.

 

Marie n’adresse pas une véritable demande à Jésus. Elle dit simplement : « Ils n’ont pas de vin ». Elle ne demande pas une chose précise, et encore moins que Jésus exerce son pouvoir, accomplisse un miracle, produise du vin. Elle confie simplement le fait à Jésus et Lui laisse la décision sur la façon de réagir. Marie remet tout au jugement du Seigneur, et invite les serviteurs à la même docilité : « Faites tout ce qu’Il vous dira ».

 

Ainsi, elle nous enseigne à prier: ne pas vouloir affirmer face à Dieu notre volonté et nos désirs,  ni exiger qu’ils se réalisent, aussi importants et raisonnables qu’ils puissent nous sembler; mais les présenter devant Lui et le laisser décider de ce qu’il veut faire. De Marie, nous apprenons la bonté prête à aider, mais également l’humilité et la générosité d’accepter la volonté de Dieu, en ayant confiance en Lui, certains que sa réponse, quelle qu’elle soit, servira notre bien véritable.

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Chaque lundi, quelques paroissiens se retrouvent pour un temps de louange dans l’église de 9H30 à 10H,

afin de confier leur semaine au Seigneur et de prier pour la paroisse.

Vous y êtes tous invités.

Renseignements : Jeanne-Françoise GRANDIN : gjf.grandin@bbox.fr

Les lectures de ce dimanche sont toutes centrées sur le baptême. La lettre de Saint Paul à Tite nous offre en particulier un magnifique résumé de la théologie du baptême, comme instrument de notre salut.

Saint Paul nous explique ainsi les effets du baptême : la grâce de Dieu nous est donnée à la fois pour vivre notre vocation d’homme ou de femme et de chrétien en ce monde : la grâce de Dieu nous rend capable de vivre « en hommes raisonnables, justes et religieux».  Mais l’Esprit Saint est aussi répandu en nous pour que nous puissions connaître le bonheur de voir Dieu. Le baptême est fait pour cette vie et pour le Ciel. Il nous donne « l’espérance de l’héritage de la vie éternelle ». Par le baptême, ma vie prend une nouvelle orientation : elle devient un pèlerinage vers le Ciel.

Au delà de cette dimension personnelle, il y a une dimension communautaire : par le baptême, nous sommes agrégés au Peuple de Dieu, qui est l’Eglise. On n’est jamais chrétien tout seul.

Saint Paul insiste enfin sur la gratuité du Don de Dieu qui se manifeste à travers ce sacrement. Voilà pourquoi l’Eglise a toujours voulu baptiser les tout-petits, montrant ainsi que Dieu n’attend pas qu’on le mérite pour se donner à nous.

Voici, en quelques mots, expliqué ce grand sacrement. Prenons le temps de méditer ce que nous avons reçu, et faisons de notre vie un immense « merci », une action de grâce au Seigneur. Il a fait de nous ses fils, ses filles… Il n’y a pas de plus beau titre que celui que nous portons : « Enfants de Dieu » !

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