EXAMEN DE CONSCIENCE POUR PRÉPARER SA CONFESSION

A partir de 14/15 ans

Envers Dieu :

 

« Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout » (Dt 5)

 

Dieu est-il vraiment au centre de ma vie ? Ai-je négligé la messe du dimanche ? Ai-je négligé de prendre chaque jour un temps de prière personnelle ? Est-ce que je lis ou écoute la Parole de Dieu, et essaye de la mettre en pratique ? Est ce que je cherche à mieux connaître Dieu ? Ma vie chrétienne est-elle au contraire tiède et paresseuse ? Ai-je manqué de foi dans l’amour de Dieu, dans sa miséricorde ou sa puissance ? Ai-je parfois rougi d’être chrétien(ne), ou eu honte de l’affirmer ? Ai-je le désir de témoigner de Dieu autour de moi, par ma vie et par mes paroles ? Me suis-je plaint, découragé, désespéré ? En ai-je voulu à Dieu ? Ai-je été reconnaissant ou ingrat ?  Ai-je manqué de respect envers Dieu ? Ai-je fait des choses contre la foi (blasphèmes, spiritisme, …). Ai-je profité des sacrements que Dieu me donne pour m’aider (confession régulière…). Ai-je été vrai dans mes confessions précédentes ou ai-je caché des péchés volontairement ? Ai-je communié en ayant des péchés graves sur la conscience ?

 

Envers les autres :

 

« Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

 

Ai-je aimé et respecté mes parents ? Les autres membres de ma famille ? Ai-je respecté ceux qui exercent une autorité sur moi (professeurs, chefs, etc…) ou ceux qui sont là pour m’aider ?

Ai-je respecté la vie (avortement) ? Ai-je haï ? Ai-je cherché à me venger ? Ai-je souhaité du mal à autrui ? Ai-je cédé à la rancune ? Ai-je refusé de pardonner ou de demander pardon ?

Ai-je volé ? (si oui, ai-je ensuite rendu ?) Ai-je triché ? Ai-je trompé ? Ai-je jalousé ? Ai-je convoité ? Ai-je menti ? Ai-je calomnié, raconté des choses fausses sur quelqu’un pour lui nuire ? Ai-je refusé de servir ? Ai-je refusé de donner mon temps ? Ai-je porté attention aux autres ? aux plus faibles ? Ai-je été égoïste ? Ai-je été orgueilleux, vaniteux ? Ai-je été paresseux ? Ai-je travaillé en faisant de mon mieux ? Ai-je été généreux ? Ai-je accepté de partager joyeusement ? Ai-je jugé ? Ai-je méprisé, critiqué, cherché à abaisser l’autre ?

Pour les personnes mariées :

 

Ai-je cherché à aimer mon époux (se) chaque jour d’avantage ? Ai-je eu à cœur de prier avec lui (elle) ? Ai-je provoqué des disputes ou mésententes ? Ai-je su lui demander pardon ou lui pardonner ? Ai-je pris du temps pour l’écouter ? Pour lui manifester ma tendresse ? Ai-je vécu nos unions avec un cœur pur, généreux et donné ? suis-je resté ouvert à la vie ? Ai-je été infidèle en pensées ? En actes ?

 

Envers soi-même :

 

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12, 31)

 

Ai-je su m’aimer comme il convient, m’accepter comme je suis ? Ai-je pris soin de moi ? Me suis-je laissé aimer par les autres ? Me suis-je laissé aimer par Dieu ?

Ai-je respecté ma vie et celle de mon prochain ? (cannabis, excès d’alcool, de tabac, etc…)

Ai-je été impur ? En pensées ? En paroles ? En actes ? Ai-je manqué à la chasteté ?  Seul (masturbation) ou avec d’autres ? Ai-je « flirté » ou « chopé » ? Ai-je eu des relations sexuelles sans être marié ? Ai-je regardé des images malsaines ? (Films, revues, Internet…).

Suis-je resté libre par rapport à la TV ? à l’ordinateur ? à la musique ? à la mode ? au regard des autres ?

Merci Très Saint Père !

« La réconciliation qui nous est offerte s’est faite au prix le plus fort, celui de la croix dressée sur le Golgotha, sur laquelle a été suspendu le Fils de Dieu fait homme. Dans cette plongée de Dieu au cœur de la souffrance humaine et dans l’abîme du mal se trouve la racine de notre justification. Le « revenez à Dieu de tout votre cœur » de notre chemin de Carême passe par la Croix, à la suite du Christ sur la route qui conduit au Calvaire, au don total de soi. C’est un chemin sur lequel il faut apprendre chaque jour à sortir toujours plus de notre égoïsme et de nos fermetures, pour faire place à Dieu qui ouvre et transforme le cœur. Et saint Paul rappelle comment l’annonce de la Croix résonne pour nous grâce à la prédication de la Parole, dont l’Apôtre lui-même est l’ambassadeur ; c’est un appel qui nous est lancé pour que ce chemin de Carême soit marqué par une écoute plus attentive et assidue de la Parole de Dieu, lumière qui illumine nos pas (…)

Chers frères et sœurs, commençons l’itinéraire du Carême, confiants et joyeux. Que l’invitation à la conversion, à « retourner à Dieu de tout notre cœur » résonne fortement en nous, dans l’accueil de sa grâce qui fait de nous des hommes nouveaux, l’accueil de cette surprenante nouveauté qui est la participation à la vie même de Jésus. Que personne d’entre nous ne reste sourd à cet appel qui nous est encore adressé à travers l’austère rite des cendres qui vont nous être imposées dans quelques instants. Que la Vierge Marie, Mère de l’Église et modèle de tout disciple authentique du Seigneur, nous accompagne dans cette démarche.»

Dernière Homélie de Benoît XVI pour les Cendres, 13 février 2013

Face à l’échec

Ce matin là, Jésus retrouve les apôtres en situation d’échec. Ils ont peiné toute la nuit, sans prendre aucun poisson. Ils sont découragés, et en proie au doute. Cette expérience, sans doute l’avons nous tous vécue d’une façon ou d’une autre, quel que soit notre âge, dans des domaines très variés : professionnel, affectif, spirituel, humain, sportif, etc… Ce que Jésus leur dit alors pourrait nous éclairer :

« Avance au large ! »

Sois libre ! Ne te considère pas prisonnier de tes erreurs, de tes échecs. Reconnais-les, pour mieux les dépasser en choisissant d’avancer. Le Seigneur vient nous libérer du poids de nos fautes, de nos fragilités, de nos pauvretés. Non en les effaçant, mais en nous rendant capables de les porter, pour mieux avancer avec.

« Jette tes filets »

Recommence, relève-toi, repars ! Comprends que c’est ta persévérance qui portera du fruit, ou plutôt que c’est ta persévérance – comme signe de ta confiance – que Dieu rendra féconde. Cultive un optimisme réaliste, et surtout une douce espérance.

« Sois sans crainte »

Ose confier cet échec au Seigneur, et laisse-toi aider par ceux qu’Il mettra sur ta route. Dieu sait ce que tu vaux,  Dieu ne te réduit pas à l’échec d’un instant, ou dans un domaine de ta vie. Dieu te rend capable. Ta mission continue, bien au-delà des échecs apparents et ponctuels.

La leçon de la pêche miraculeuse, c’est qu’un échec confié au Seigneur peut se transformer en victoire imprévue !

Père Pierre-Hervé Grosjean +

« S’il me manque l’amour, je ne suis rien. »

Nous entendons souvent cet hymne à la charité de Saint Paul lors des célébrations de mariage. Effectivement, il serait bien difficile de trouver une plus belle description de l’amour que celle que donne Saint Paul : « L’amour prend patience, l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas… »

Nous entendons moins ce qui précède : l’avertissement de Saint Paul à ceux qui pourraient s’enorgueillir de leur vie spirituelle ou de leurs bonnes actions. A eux, à nous tous, à lui-même qui a tant fait, l’apôtre rappelle : « s’il me manque l’amour, je ne suis rien ».

Cela peut nous faire réfléchir sur trois points :

–      comment améliorer notre pureté d’intention ? Il ne s’agit pas seulement de faire des choses bien, ou d’éviter le mal. Mais d’agir par amour. C’est l’amour qui va donner du prix aux petites fidélités du quotidien.

–      « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » dit St Jean de la Croix. Au fond, quels que soient mes faiblesses, mes fautes, mes combats, mes fragilités, il y a une chose que je peux toujours encore faire : aimer mon prochain, vouloir son bien, prier pour lui, le servir. Et c’est le meilleur moyen de réparer mes fautes.

–      « Aime et fais ce que tu veux » Saint Augustin est audacieux en écrivant cela. Il nous fait comprendre qu’un amour authentique du Seigneur nous poussera forcément à vouloir ce qu’Il désire pour nous. Si j’aime le Seigneur, j’aime ce qu’il me demande. Ma boussole intérieure est sur le bon cap, je peux donc librement me donner à ce que je me sens appelé à vivre.

Père Pierre-Hervé Grosjean +