Tout catholique, pratiquant ou moins pratiquant, qui « gagne sa vie »
est invité à participer même modestement à la vie de l’Eglise en la soutenant par sa prière, et par le Denier : un don renouvelé chaque année, dont le montant est décidé en conscience par chacun, et qui permet à l’Eglise de pouvoir assurer sa mission dans notre diocèse.

Vous pouvez encore prendre une enveloppe au fond de l’église (chèque
à l’ordre de l’ADV) et la déposer au presbytère.

Le montant est déductible de vos impôts à hauteur de 66%. Vous recevrez un reçu fiscal pour cela.                

Merci de votre générosité !

vous êtes récemment séparés et en pleine galère…

séparés ou divorcés depuis plus longtemps, vous peinez à retrouver une vraie joie de vivre, un vrai sens à votre vie

 

6 journées pour cheminer ensemble et découvrir :

que vous avez encore un avenir, que la vie peut être encore très belle

que le Christ vous aime et vous veut vivant !

à travers des enseignements et des témoignages, des temps de partage et de prière, une amitié possible entre nous.

 

Les 20 avril, 1er et 29 juin 2013 et 3 autres samedis (qui seront programmés au 4ème trimestre 2013) à FONDACIO, 23 rue de l’Ermitage, 78000 VERSAILLES (parking possible)

 

Renseignements : Edith BASTID – 01 47 12 01 64 – ebastid@laposte.net ou sur le site de Fondacio : www.fondacio.fr

Jour de Victoire !

Pâques, pour nous chrétiens, est le jour de la Victoire.

Victoire du Christ sur la mort, qui rend possible notre propre résurrection.
La mort n’aura pas le dernier mot dans nos vies.

Victoire du Christ sur le Mal, qui rend possible notre propre pardon.
Nos péchés n’auront pas le dernier mot dans nos vies.

Victoire du Christ sur la Souffrance, morale et physique, qui rend possible notre propre Espérance. Nos épreuves n’auront pas le dernier mot dans nos vies.

Cette Victoire est acquise pour toujours. C’est le fondement de notre joie !

Depuis 2000 ans, elle fonde la vie et la foi des chrétiens. Beaucoup sont morts pour en témoigner. Tant d’autres ont consacré leur vie à l’annoncer.

Et nous ?

Cette Victoire, acquise une fois pour toute, doit maintenant marquer nos vies. Laisserons-nous le Christ être victorieux en nous, de nos épreuves, de nos doutes, de notre péché ? Laisserons-nous le Christ victorieux nous sauver ?

Comment faire pour que Pâques porte du fruit dans nos vies ? En recevant
les sacrements. Par les sacrements, Jésus vivant, ressuscité, se donne à nous et vient nous sauver. Chaque sacrement nous fait participer à cette Victoire de Jésus. Chaque sacrement reçu nous fait vivre, nous rend participant de ce mystère de la mort et de la résurrection du Christ.

Voilà notre foi, voilà notre joie : En Jésus, avec Lui, la Victoire est acquise,
elle est déjà là !

Père Pierre-Hervé Grosjean +

Ma chère paroisse de coeur, chers amis, chers paroissiens, chers inconnus.

Pour situer un peu le contexte, une présentation rapide : jusqu’au 17 novembre, j’étais encore membre de votre communauté, plus ou moins active, et j’y trouvais une grande joie. Le 18 novembre, je me suis envolée pour le Brésil, pour une mission humanitaire (ou plutôt humaine) de 14 mois, avec l’association Points Coeur.

C’est avec grande joie que je viens donc vous adresser ces quelques mots de Salvador de Bahia, où il fait grand soleil, et une chaleur supportable mais bien accablante. Bien lancée dans ma mission depuis 4 mois maintenant que je suis présente ici, celle-ci est très variée. La volonté de Points Coeur est de développer un charisme de compassion, étant une présence auprès des plus pauvres. Mon lieu de mission est bien particulier, puisque je me trouve dans un village de Points Coeur qui accueille, pour y vivre, des enfants dont les parents ne sont pas en mesure de s’occuper.

Me voici donc, pour quelques mois, en charge partielle d’une petite famille : j’habite avec Soeur Josette, une religieuse de Points Coeur, et nous avons trois « enfants » à charge : Daniel 9 ans, hyperactif, Aparecida 16 ans autiste, et Matteus 16 ans. Autant vous dire qu’il y a de l’ambiance chez nous et qu’on ne s’ennuie pas ! Faire cohabiter tout ce petit monde n’est pas tous les jours très simple, mais finalement c’est comme toute famille  non ?!

A côté de cela, la vie de missionnaire à la Fazenda do Natal se compose de divers services pour la vie de communauté (pain, sacristie, chants, icones, conduites …), et divers apostolats qui permettent de vivre ce charisme de compassion : visites dans les favelas d’à côté, temps partagés à l’orphelinat ou en centre d’handicapés.

Les journées sont de fait bien remplies, puisqu’à cela se rajoutent différents temps de prières : laudes, messe, vêpres, adoration, chapelet. Cela nous permet de nous rappeler que nous devons redonner ce que nous recevons, mais que de nous même nous n’arrivons à rien. Et par expérience, j’ai pu goûter au fait que seule, on ne peut pas réussir.

Comme vous le voyez, ma petite vie au  Brésil se passe donc bien avec également des projets futurs qui se mettent en place : les journées mondiales de la jeunesse, qui cette année sont à Rio, auxquelles nous espérons partir avec nos jeunes, la visite de mes proches dans quelques mois, les passages divers et variés de français … Bref, je ne chôme pas, et c’est bien tant mieux !

Cependant, une chose que je n’oublie pas quotidiennement, c’est de penser à vous ma chère paroisse, dans laquelle j’ai tant grandi, et qui m’a permis d’arriver aujourd’hui à vivre cette expérience unique et exceptionnelle.

Alors ces quelques mots, c’est aussi pour vous dire MERCI à tous et à chacun, ceux qui me soutiennent officiellement, ceux qui le font officieusement, ceux qui me connaissent, ceux qui ne me connaissent pas, mais qui peut-être pourront maintenant prier pour moi, ainsi que pour Thibault, missionnaire au Japon, qui est de la paroisse aussi. Merci à vous pour tout.

Je vous confie et vous demande de prendre soin de notre cher curé, de prier pour lui afin qu’à son tour il puisse pleinement prendre soin de vous et de vos âmes.

Je me confie à vos prières et vous assure pleinement des miennes pour votre communauté, notre communauté, et pour chacun d’entre vous.

Estelle

 

 

CONSEIL PASTORAL

Des changements ont eu lieu au Conseil Pastoral : départ de Judith Louvel, Hélène Pétillot et de Mélanie Gomis, Très grand merci pour les services rendus, et bienvenue aux nouveaux de l’année Marie-Jo Jézequel, Véronique Guérin, Capucine Mandon. Ils y rejoignent Odile Guégano, Nicole Léger, Cyril Mourlon, Benoît Le Mintier, Patrick Pacotte, Isabelle Hartmann, Lionel de Mauduit, Martin Dyèvre et Guy de Réals. Merci !

L’amour appelle l’amour

Nous entrons dans cette grande semaine sainte, qui est au cœur de notre année liturgique et de notre foi. En effet, cette semaine nous fait revivre à la suite de Jésus, les évènements qui ont marqué ses derniers jours : son entrée à Jérusalem, le complot des pharisiens, son dernier repas, ses dernières paroles, son agonie, sa passion, sa mort sur la croix… et sa résurrection au matin de Pâques.

Il n’y a pas de moment plus propice pour raviver notre foi que cette semaine sainte. En suivant les offices, en revivant ces évènements, nous comprenons avec l’intelligence et le cœur, ce que Dieu a fait pour nous, le prix que nous avons à ses yeux : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » avait expliqué Jésus. Il passe à l’acte, et nous aime jusqu’au bout. Comment pourrions-nous rester tièdes face à ce qu’Il a fait pour nous ?

La Semaine Sainte nous permet de reprendre conscience de cela, mais pas seulement : l’amour appelle l’amour ! Le dernier cri de Jésus sur la croix « J’ai soif ! » nous rappelle que le Seigneur a soif que nous répondions à son amour. Que nous comprenions ce qu’Il a fait pour nous. Que nous ne passions pas à côté. Notre fidélité aux sacrements, nos communions et nos confessions, notre charité en actes, notre prière… tout cela vient le consoler, et faire sa joie : puisqu’Il nous a tant aimé, nous aussi, nous l’aimerons de notre mieux et ferons de notre vie une action de grâce perpétuelle !

Père Pierre-Hervé Grosjean +

Un carême pour l’Eglise

Depuis ce jeudi 28 février à 20H, l’Eglise est entrée dans un temps particulier : le siège de Pierre est vacant. Les cardinaux vont se réunir, travailler, prier puis entrer en conclave. A eux la charge redoutable d’élire le successeur de Benoît XVI.

Tout cela doit éclairer et marquer notre façon de vivre ces prochaines semaines de carême. Nous sommes partie prenante de ces événements. Notre prière participe mystérieusement mais réellement au choix du prochain pape. En invoquant l’Esprit Saint pour qu’Il éclaire les cardinaux, en priant déjà pour celui qui sera choisi, en nous préparant à l’accueillir avec la même confiance et la même fidélité que tous ses prédécesseurs, nous tenons notre place dans la grande famille qu’est l’Eglise.

Au delà des pronostics, des commentaires plus ou moins ajustés des journalistes ou des « spécialistes » autoproclamés du Vatican, que nous n’allons pas manquer d’entendre en boucle, vivons ces prochains jours dans la foi et le recueillement. Le Seigneur Jésus est le vrai chef de l’Eglise, le pape est son vicaire. Nous changeons de vicaire, mais pas de chef ! Voilà le fondement de notre confiance, et de notre paix intérieure : la promesse de Jésus faite à son Eglise : « Je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps ».

Père Pierre-Hervé Grosjean +