SPECIAL FÊTE DES MÈRES : lire ou relire l’audience générale du Pape François donnée le 7 janvier dernier (disponible au fond de l’église)

BIENVENUE SAINT-JOSEPH !

L’événement de cette semaine, pour la paroisse, est la bénédiction de la nouvelle statue de Saint Joseph, en cette fête de la Sainte Trinité. Un cantique ancien évoquait la Sainte Famille comme « la petite trinité sur la terre » … nous voilà heureux qu’elle soit désormais réunie et présente dans le chœur de notre église paroissiale. Jésus, Marie, Joseph : famille bénie mais aussi éprouvée ; école de foi, de générosité et de service. Saint Joseph, de lignée royale – il est de la maison du Roi David – et pourtant simple artisan de Nazareth. Il honore Dieu par sa vertu, sa foi et son travail, dans une vie simple et modeste. Fiancé plein de respect, il apprend à aimer Marie. Cette vie « ordinaire » va être bousculée par la révélation du choix de Dieu. Joseph se met au service du projet de Dieu, de la vocation de Marie, de la mission de Jésus. Sa force, son courage, son savoir-faire, ses talents : tout est donné pour protéger, accompagner, servir et aimer le Sauveur et sa Mère. Joseph n’est pas un bavard, il agit et se montre fidèle. Modèle d’une sainteté en actes, qui ne brille pas aux yeux du monde mais rayonne plus profondément. Une sainteté nourrie de prière, de cette proximité avec Jésus.

Saint Joseph, je vous confie les familles, les couples, les fiancés de la paroisse ! Je vous confie les pères de famille, et leurs fils en particulier. Que les uns préparent les autres à cette grande mission de père et d’éducateur. Que nos garçons grandissent pour cela avec un cœur pur et généreux, libres de toute paresse et pleins de courage !  Je vous confie aussi ceux et celles qui travaillent, ou cherchent du travail. Saint Joseph, je vous confie toute notre paroisse : apprenez-nous la joie de servir humblement et fidèlement à la place où Dieu nous a appelés.

Père Pierre-Hervé Grosjean +

Comprendre, agir, transmettre

Aux jeunes de 3ème préparant leur confirmation, je n’ai cessé de répéter ces trois mots tout au long de l’année et de leur retraite, pour leur expliquer l’action de l’Esprit Saint. Peut-être n’est-ce pas inutile, même pour ceux qui sont déjà confirmés, d’y revenir ? Combien d’entre nous sont à l’aise pour expliquer l’Esprit Saint, son rôle et sa manière d’agir ? Il reste souvent le « grand inconnu » de la Trinité !

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » promet Jésus. L’Esprit Saint vient nous éclairer pour nous faire comprendre ce que nous sommes : enfants du Père. Des enfants blessés, mais pardonnés et sauvés par le Fils, désormais frères de Jésus Christ.

L’Esprit Saint agit en nous pour nous rendre capables de vivre selon ce que nous sommes. C’est lui qui vient nous rendre fervents, qui ravive en nous cet amour de Dieu qui nous rend capable de nous dépasser, de nous donner vraiment, au delà de nos faiblesses. Il nous donne la force d’agir selon notre dignité d’enfants de Dieu, y compris face aux tentations. Comme une boussole intérieure, Il nous conseille et nous aide à garder le cap de notre vocation.

L’Esprit Saint nous embrase du désir de transmettre. Il agit en nous pour nous donner la force des apôtres, leur courage et leur audace. Il met sur nos lèvres les mots justes pour annoncer le Salut offert à tous. A travers les pauvres que nous sommes, Il permet que la Bonne Nouvelle se répande dans les cœurs qu’Il rend disponibles.

Il ne reste qu’une seule résolution à prendre : ne plus oublier de prier l’Esprit Saint, explicitement ! C’est une des Personnes de la Trinité. Nous pouvons Lui parler, l’invoquer, avec par exemple les mots si beaux du « Veni Sancte Spiritus », la séquence que nous lisons ce dimanche avant l’évangile.

Père Pierre-Hervé Grosjean +

REPAS PARTAGÉ DU SECOURS CATHOLIQUE

Ils se poursuivent tous les 3èmes samedis du mois à 12h30  dans les salles Ste Marthe  et Ste Marie-Madeleine (salles paroissiales attenantes à l’église paroissiale).

le prochain 19 septembre

« Le monde les a pris en haine »

Jésus, au soir du Jeudi Saint, parle une dernière fois avec ses apôtres réunis autour de lui. L’ambiance est grave et l’émotion est grande. Il leur transmet son testament, que Saint Jean rapporte fidèlement dans les chapitres 14 à 17 de son évangile. Des pages à méditer sans se lasser. Au cœur de cet échange, le Christ s’interrompt et rentre en prière. A voix haute, il se met à parler à son Père et prie pour ses disciples et pour tous ceux qui viendront après eux. Jésus a prié pour nous au seuil de sa Passion.

C’est dans le contexte de cette prière qu’il a ces mots, parlant de ses fidèles : « Le monde les a pris en haine ». Ce sont des mots qui peuvent nous choquer. Pour Saint Jean, ce « monde » n’est pas la création voulue par Dieu, ni même les hommes, créatures de Dieu, mais un certain esprit du monde, une certaine culture ou mode de vie opposé à Dieu. Un monde qui se voudrait sans Dieu, révolté contre son Créateur ; « une culture de mort » disait Jean-Paul II. Les chrétiens au cœur de la vie de ce monde sont les témoins de l’existence de Dieu. Ils rappellent au monde qu’il ne s’est fait pas tout seul. Ils rappellent à tous notre état de créature. C’est insupportable à entendre, quand on veut « être comme des dieux » selon la promesse du Démon.

Voilà pourquoi le chrétien sera toujours un signe de contradiction pour le monde, en raison du message qu’il porte, rempart précieux contre le désir de toute puissance. Jésus ne veut pas que les chrétiens se retirent du monde, mais les y envoie au contraire, car ce témoignage est un service offert à tous. Tout en nous assurant que nous ne sommes pas seuls: « Courage, j’ai vaincu le monde »…

Père Pierre-Hervé Grosjean +

Médaille de la famille

La médaille de la famille récompense les parents de famille nombreuse.

Qui est concerné ? Tout parent qui a élevé au moins 4 enfants de nationalité française, dont l’aîné a atteint l’âge de 16 ans.

Pour l’obtenir : se rendre à la mairie du domicile (ou au consulat, pour les familles résidant à l’étranger) pour la constitution du dossier.

IMPORTANT

Une paroisse est une famille, c’est aussi une maison. Dans une famille, nul ne peut être simplement consommateur. On a besoin de chacun.

Une maison, il faut en prendre soin. De nombreux petits services concrets sont encore à pourvoir malgré de multiples appels : ménage dans l’église, ouverture et fermeture de l’église, préparation matérielle des messes, sacristie…

D’autres services : les apéros de la paroisse, le catéchisme, l’aumônerie, l’accompagnement des familles en deuil… ont besoin de volontaires en raison des déménagements ou des changements de mission.

Merci de vous rendre disponible. Vous ne serez pas seul et vous serez formés.

Plus les volontaires sont nombreux, moins la charge de travail est lourde.

Merci à tous ceux et celles qui donnent déjà du temps. Merci  à ceux et celles qui les rejoindront.

Le curé

« Il n’y a pas de plus grand amour… »

… que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » explique Jésus à ses apôtres, au soir du Jeudi Saint, comme pour leur donner la clé de compréhension des évènements dramatiques qui vont se dérouler dans les heures qui suivront. Toute la passion du Christ est un immense acte d’amour. C’est cet amour, au cœur même de la souffrance, et non la souffrance par elle-même, qui nous sauve.

Cela éclaire aussi le sens de toute vie donnée à la suite du Christ. Un père, une mère sait combien sa vie ne lui appartient plus vraiment. En se mariant, en accueillant des enfants, on choisit de ne pas vivre sa vie pour soi. On la donne. Il en est de même pour tous ceux qui – malgré leur célibat non choisi ou leur solitude – mettent leur vie « au service », en prenant soin des autres. Enfin, c’est le secret du bonheur des consacrés. La vocation religieuse ou sacerdotale n’est pas un renoncement à aimer, mais bien une autre façon d’aimer pleinement. Le cœur d’un prêtre, d’une religieuse, d’un moine n’est pas « verrouillé ». Il est donné. Au Seigneur Jésus, de façon unique et particulière. Aux autres, de façon pleine et entière. C’est l’amour qui fait entrer au monastère ou au séminaire. C’est par amour, et non par sacrifice, qu’on dit « oui ». C’est l’amour qui porte et donne du sens aux renoncements. De la sorte, ils ne sont pas vécus comme des frustrations. Nous sommes tous faits pour aimer, d’une façon ou d’une autre. Nul ne doit y renoncer. Notre vie sera belle si elle est donnée.

Père Pierre-Hervé Grosjean +