Actualités de la paroisse

Ancien prêtre à St Cyr de 1968 à 1980

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Le Foyer Marcel Van réunit des jeunes (14-18 ans, pas obligatoirement lycéens) désireux de faire grandir l’appel de Dieu qui résonne dans leur cœur. Tout en choisissant une vie communautaire au sein du foyer ; ils suivent les cours dans des établissements de Villefranche sur Saône. Journée PORTES OUVERTES au Foyer MARCEL VAN (10 rue Jean Marie Vianney, 01480 Ars sur Formans) Jeudi de l’Ascension, 17 mai dès 9h [messe à 10h, présentation, pique-nique tiré hors du sac, rencontre des jeunes…N’hésitez pas à contacter l’abbé Patrick Clément (tél: 06 45 79 82 61)

Ce samedi 12 mai,

font leur 1ère communion : Thimothé Badard, Jules Hardy, Baptiste Pottier ;

font leur profession de foi : Jonathan Abouchacra, Maud Giacometti, Benoit d’Intignano et Aniela Kucharski.

sont confirmés : Fanny Duquesne, Domitille Duvaltier, François Fugagnoli, Marie Guégano,
Arnaud d’Hardémare, Quiterie de Réals, Amance de Romanet, Servane Soulange Teissier, Pauline Volpi.

La 5e Padre Cup a eu lieu le mardi 1er mai 2012 sur la piste de l’espace Jean-Pierre Beltoise de Trappes (Yvelines).

L’équipe de karting de St-Cyr l’Ecole (Hélène Raguin, Camille Braun, Vincent Lemaire et le Père Jean-Brice Callery), partie 20ème sur 24 est arrivée 11ème J

Reportage sur http://www.yvelines1.com/2012/05/10/grand-angle-lundi-7-mai-2/ (20ème minute = vidéo padre-cup)

et photos au fond de l’église.

Merci aux très nombreux supporters !!

« Cela fait deux ans et six mois que la descente aux enfers d’Asia Bibi a commencé. Asia Bibi est une chrétienne pakistanaise âgée d’une cinquantaine d’années, mère de cinq enfants, victime d’une injustice. Le 14 juin 2009, elle ramassait des baies pour nourrir sa famille. Il faisait 45°C. Épuisée, Asia va jusqu’au puits le plus proche pour se désaltérer, mais à ce puits réservé aux musulmans, elle a souillé l’eau, faute irréparable aux yeux de ses voisines. Asia leur tient tête alors qu’en tant que chrétienne, elle doit rester soumise, garder la tête basse face aux musulmans. Le ton monte. Pour se faire pardonner, elle doit se convertir. Elle refuse: « j’ai foi en ma religion et en Jésus-Christ qui s’est sacrifié sur la croix pour les péchés des hommes ». De plus, elle leur demande: « Qu’a fait votre prophète Mahomet pour sauver les hommes ? » Et soudain, un mot fuse: blasphème ! Au Pakistan, c’est la mort assurée: le sort d’Asia est scellé. Peu de temps après, Asia est arrachée aux siens par la foule, battue, traînée au commissariat et jetée dans un fourgon qui l’emmène en prison. Elle a été rapidement jugée en novembre 2010 et condamnée à la peine capitale par pendaison. Elle est actuellement dans l’attente d’un second procès en appel. Ses conditions de détention sont terribles. Elle y vit « avec la peur au ventre ». Elle constate par ailleurs, avec effroi: « Aujourd’hui, être chrétien au Pakistan est devenu un crime. » Mais même abattue, découragée, isolée et humiliée, Asia veut crier son innocence. Son moteur est la certitude de son innocence. Deux hommes politiques lui sont venus en aide: le gouverneur du Pendjab et le ministre des Minorités, un musulman et un chrétien. Tous les deux ont été assassinés. C’étaient ses seuls espoirs. Le pape Benoît XVI a aussi parlé en sa faveur sur la place Saint-Pierre de Rome. Au Pakistan, d’autres actions ont été menées pour et contre elle : des pétitions, des manifestations. En France, des pétitions circulent pour demander l’aide de l’Élysée. Asia Bibi est de plus en plus connue. Cependant, le combat en sa faveur ne doit pas cesser mais plutôt s’accélérer car sa santé physique et morale se dégrade énormément. « Racontez ce qui m’est arrivé. Je crois que c’est ma seule chance de ne pas mourir au fond de ce cachot. J’ai besoin de vous !» est la dernière phrase de son livre « Blasphème» écrit grâce à une journaliste et, à ses enfants et son mari (eux aussi menacés par les musulmans extrémistes). Audrey (guide dans notre groupe scout Bx Jean-Paul II).

CONSÉCRATION PAROISSIALE (le 10 décembre 2011)

AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

Ô Marie conçue sans péché,

couronnée de douze étoiles,

qui portez la France près de votre Cœur de Mère,
daignez accepter notre paroisse

comme votre bien et votre propriété.

 

Consacrés à votre Cœur Immaculé,

agissez en nous selon votre volonté,

pour que notre paroisse devienne

un instrument de votre amour,
capable de ranimer et d’épanouir

tant d’âmes tièdes et égarées.

 

Ô Femme, qui écrasez la tête du serpent,

aidez-nous à être fidèles à notre baptême

en renonçant fermement au Tentateur

et en professant notre foi en la Sainte Trinité,

qui fait de nous des fils de lumière

et des apôtres du Cœur de Jésus.

Amen.


A l’approche des élections, Monseigneur Aumonier, en écho à la déclaration du Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France, appelle les catholiques des Yvelines à exercer leur responsabilité politique.

Versailles, en la fête de Pâques,
Dimanche 8 avril 2012

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui, pendant ces quarante jours de Pâques, que nous dit le Christ ressuscité en nous assurant de sa présence ? « La paix avec vous ! »

Il ne nous dit pas: tâchez d’échapper à ce monde mauvais, isolez vous, privatisez votre foi, votre charité et votre espérance ! Au contraire, il nous demande d’être les témoins dans notre société et notre pays de ce que fait l’amour de Dieu, qui réveille du sommeil aveugle du péché, qui relève pour une vie pleinement humaine, faite de communion avec Dieu, avec tous les hommes, avec le cosmos, avec tout le créé..

Cette société, nous le savons, est vulnérable. Pendant ces derniers mois, nous avons vu la violence frapper des innocents. La ville de Versailles et notre département ont été particulièrement bouleversés, et même intimement touchés, par les tueries de Montauban et de Toulouse.

De tels drames ouvrent d’immenses questions. Ce serait rêver d’imaginer que la haine, et ce qu’il faut bien nommer la puissance destructrice du péché, cessent d’un coup. En revanche, il appartient à chacun d’entre nous, en particulier au moment où des échéances politiques majeures se présentent, de considérer avec soin en quoi consiste le bien de l’homme et ce à quoi, dans notre foi et notre humanité, nous nous refusons absolument.

Nous refusons que la vie humaine soit non seulement une cible, mais soit traitée comme un objet, comme un numéro. Nous refusons que, quiconque puisse s’arroger le droit de disposer de la vie d’autrui, ou de sa propre vie.

Nous refusons une société où l’échange entre les hommes ne soit plus celui d’une communauté de raison et de bien, mais se réduise à un jeu d’intérêts économiques, à une juxtaposition, une ignorance ou un choc des cultures. Nous ne sommes pas invités à cohabiter, mais à construire ensemble, avec et pour les plus jeunes.

Cette vigilance, nous la portons, modestement mais vraiment, au nom du témoignage que nous voulons rendre à la vie que Dieu donne en Jésus par amour de l’homme. Nous voulons la porter au service de tout homme, service auquel tant d’entre nous se dévouent quotidiennement, dans notre diocèse comme dans le monde entier. Nous savons combien est grande et belle la responsabilité politique. C’est pourquoi nous voulons l’exercer en rappelant ce que nous, et notre société, avons de plus précieux.

Nous choisissons encore et à nouveau la famille. Les responsables politiques des Yvelines avec lesquels j’ai l’occasion de dialoguer, élus locaux, maires, parlementaires, savent combien la dislocation de la cellule familiale est source de souffrances, de pauvretés, de fragilité humaine et sociale. De cette expérience, il est plus que temps de tirer honnêtement les conclusions en continuant à promouvoir la famille, sans que ses droits et ses devoirs soient confondus avec toute autre sorte d’union ou de contrat. Le mariage ne se définit pas à partir d’un désir ou d’une opinion, et encore moins d’une propagande.

Nous sommes attentifs aux projets d’éducation qui seront proposés, et participerons si possible à leur mise en œuvre. Là où la transmission échoue, là où la culture recule, la barbarie fait son chemin. Le sérieux et l’honnêteté, la compétence dans l’instruction, l’attention pédagogique portée à chaque enfant, le respect de ses convictions et de sa foi, la liberté scolaire, c’est-à-dire la reconnaissance de la responsabilité première des parents dans l’éducation des enfants, sont étroitement liés, et servent le lien social et la paix. Sans cela, notre démocratie recule.

Nous voulons poursuivre notre engagement face à l’urgence d’une solidarité réellement vécue avec les plus pauvres, les plus petits et les plus fragiles. Je parle de cette solidarité qui agit pour lutter concrètement contre la misère, qui accueille dignement l’émigré, qui se bat et invente pour donner à tous un travail, en particulier aux plus jeunes ou aux victimes de la crise économique ; qui se démène pour que les mères en détresse puissent accueillir l’enfant qu’elles portent ; qui sert les plus âgés ou les malades dans l’apaisement de leurs souffrances jusqu’au terme naturel de leur vie.

L’enjeu de cette vigilance dépasse les élections. Quelque soit leur résultat, il semble que nous n’échapperons pas, dans les mois ou les années qui viennent, à la promotion de mesures qui, tout en invoquant de généreuses intentions, auraient pour effet de fragiliser encore plus la famille, la mission de l’enseignement ou de porter atteinte à la vie humaine…

La liberté chrétienne, et le courage des chrétiens seront sollicités, sans doute plus qu’hier. Qu’on n’attende pas de nous que nous nous taisions, ou que nous acceptions ce qui est contraire à notre conscience et au bien de l’homme, ce qui le détruit, le méprise dans son corps et dans son cœur, dans son existence, dans sa dignité. Qu’on n’attende pas de nous que nous soyons résignés à confondre des lois justes avec des lois injustes.

Le témoignage auquel nous sommes appelés n’est pas violent. Quand il heurte des intérêts économiques ou partisans, il est souvent exposé au rejet, à la dérision. Nous sommes habitués.

Malgré cela, nous sommes confiants dans la liberté de l’intelligence humaine. Elle peut, en refusant l’esclavage de l’intérêt ou de la technique, se laisser toucher par la vérité, et attirer par le bien. On peut anesthésier la conscience, on ne peut pas la tuer.

Dans ce temps d’élections comme dans les échéances à venir, nous continuerons d’agir, de réfléchir et d’espérer en chrétiens, c’est à dire en témoins à qui le Seigneur donne de transmettre sa paix. Il nous charge de la transmettre pour qu’elle fasse son chemin dans notre pays et dans le monde.

 

+ Eric AUMONIER
Evêque de Versailles

A partir de septembre prochain, l’évêque m’a donc demandé de devenir curé de Chevreuse, St-Rémy-les-Chevreuse, Cernay-la-ville, Choisel, Milon-la-Chapelle, Senlisse, et Dampierre-en-Yvelines. Soit au total environ 18.000 âmes, comme pour Saint-Cyr, mais un peu plus dispersées, vous l’aurez compris ! Notre évêque m’a déjà invité à la prudence sur les routes pour éviter les chevreuils ;-). Je prendrai la suite du Père Emmanuel Peteul qui devient curé de Ste-Jeanne d’Arc à Versaillles. J’y rejoindrai les Pères Joseph Daugan et Nicolas Tarralle qui y servent déjà comme vicaires.

Pour Saint-Cyr, votre nouveau curé sera le Père Pierre-Hervé Grosjean, actuellement vicaire à Houilles et Carrières-sur-Seine (où j’étais moi aussi auparavant, c’est une filière !). Vous pourrez déjà en avoir un aperçu en cliquant sur http://www.dailymotion.com/video/xhktvj_pere-pierre-herve-grosjean-7-ans-de-periode-d-essai_news .

Recevons dès à présent du Seigneur, dans la prière et la confiance, ces nouvelles étapes. Et pour l’heure, bon investissement hic et nunc, c’est là que le Seigneur nous attend tous :-)

+P.JBrice Callery

.. afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle » (Mc 1,38). Voilà sans doute l’origine évangélique des changements de missions dans l’Eglise. Sauf contre-ordre du Saint-Esprit et de notre évêque de dernière minute, c’est dans la vallée de Chevreuse que je serai appelé à servir comme curé à partir de septembre prochain. Inutile de vous dire combien je rends grâce pour la mission actuelle à Saint-Cyr, pour et avec vous tous. C’est d’ailleurs toujours la même mission, ici ou ailleurs. Et dans la communion des saints (avant le Ciel!), nos liens dans le Seigneur sauront même y trouver une occasion de s’approfondir et de grandir.. @ suivre!

Le Père Pierre-Adrien Toulorge (1757-1793), de l’Ordre des Prémontrés, guillotiné pendant la Révolution Française, en 1793, sera béatifié en France, en la cathédrale de Coutances, le 29 avril prochain (15 h 30).

Le nouveau bienheureux est considéré comme un « martyr de la vérité », explique le diocèse de Coutances qui publie quelques données biographiques. [www.coutances.catholique.fr].