Edito du 1er juillet 2012

« Ne crains pas, crois seulement »

Cette petite phrase de Jésus aujourd’hui devrait nous habiter comme un refrain intérieur au milieu de toute pensée, de tout sentiment, de toute chose, de toute activité. Croire, au-delà de toute peur possible, de toute appréhension, que Dieu est là. Plus intime et plus grand que nous à la fois.

« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu », dira Jésus à Marthe incrédule devant la mort de son frère Lazare.

Et pour Lazare comme pour la fille de Jaïre, la foi obtient le miracle : la résurrection, sinon définitive, du moins déjà prophétique dans sa version provisoire.

Des « agitations et des pleurs » peuvent évidemment survenir dans la vie de chacun d’entre nous. Devant cela, Jésus continue de demander la même chose : la foi, au-delà du visible, au-delà du seul possible à vue humaine ; la folle espérance en un Dieu qui « ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants » (Sg 1,13) ; l’amour qui s’inspire de  « la générosité de notre Seigneur Jésus Christ » (2 Co 8,9).

Cherchons donc à avancer ensemble dans une même foi, une même espérance, un même amour. Et pour y grandir, imitons la femme souffrante dont l’Evangile nous parle aussi aujourd’hui, qui a été guérie en touchant simplement le vêtement de Jésus et en posant un acte de foi. A notre tour, venons toucher Jésus dans la prière, dans les sacrements, dans sa Parole, et dans nos attentions mutuelles les uns pour les autres.

+Père Jean-Brice Callery