« Que la joie du Seigneur soit votre rempart »
Le peuple est revenu de son exil à Babylone. Il reconstruit Jérusalem. Il retrouve ses marques, ses fondations : on lui lit solennellement la loi reçue de Dieu. Le peuple se met à pleurer : émotion mais aussi affliction. Cette loi lui révèle le chemin à parcourir avant d’être saint ! Mais Néhémie et Esdras l’invitent à se réjouir, avec cette belle affirmation : « Que la joie du Seigneur soit votre rempart ! ».
Nous sommes nous aussi dans ces deux attitudes : crainte et honte devant nos faiblesses, désir de construire et de faire le bien. C’est un peu le résumé de notre vie. Qu’en tout cela, « la joie du Seigneur soit notre rempart ». Que ce soit en Dieu que nous trouvions notre sécurité. Que sa joie puisse fonder et soutenir la nôtre. Que la joie de Dieu nous protège de tout découragement.
L’histoire est entre les mains de Dieu. Nous-mêmes prenons part à cette histoire. N’oublions jamais que Dieu est à l’œuvre. Il met sa joie à prendre soin de nous. Il se réjouit de nos efforts, de nos progrès, de notre amour. Cela nous réconforte dans nos combats. Dieu voit et Dieu sait ce que nous essayons de faire par amour pour lui et pour notre prochain. Et si nous pouvons faire sa joie, alors que nous manque-t-il ? La joie du Seigneur nous suffit. C’est pour lui que nous sommes fidèles.
Père Pierre-Hervé Grosjean +
Edito du 24 janvier 2016