LA VICTOIRE DE LA MISÉRICORDE

Comme vous le savez, le Pape Saint Jean-Paul II a voulu que le dimanche qui suive Pâques soit appelé « Dimanche de la Divine Miséricorde » pour répondre au souhait exprimé par Jésus lui-même à Sainte Faustine. En ce jour, nous contemplons plus spécialement la miséricorde du Seigneur. Elle est la raison même de notre rédemption, que nous avons fêtée lors de la semaine sainte et à Pâques : c’est bien parce que le Seigneur a eu pitié de nous, pauvres pécheurs, qu’Il a voulu venir nous sauver et s’est offert en sacrifice sur la croix. La vue de nos péchés a suscité dans son cœur non pas un jugement de condamnation, mais une compassion immense et le désir de nous sauver. Pendant toute sa passion, Jésus reste miséricordieux. Même sur la croix, sous les coups et les insultes, Il persévère dans sa miséricorde : « Père, pardonne-leur… ils ne savent pas ce qu’ils font… ».
Il aime jusqu’au bout. C’est ainsi qu’Il terrasse le mal. L’amour a le dernier mot. La miséricorde est victorieuse. Le péché est vaincu.

Cela ne veut pas dire que nos combats contre le péché s’éloignent ou disparaissent. Nous aurons à lutter jusqu’à la fin de nos jours ! Mais en ce dimanche, nous contemplons le rempart le plus sûr contre tout découragement : la certitude que la Miséricorde de Dieu est infinie, offerte à tous, inlassablement. Dieu ne se décourage pas. Dieu ne cessera jamais d’être miséricordieux. Dieu est miséricorde. A nous maintenant de nous laisser aimer, pardonner, sauver… à nous de nous associer à sa victoire, à nous de Lui laisser le dernier mot !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 23 avril 2017