Edito du 8 mai 2011

Vivre la messe sur la route d’Emmaüs…

Sur la route d’Emmaüs, deux disciples parlent, discutent, s’arrêtent, tristes… Comment ne pas l’être après la mort de celui qu’on croyait être le Sauveur ?

En venant à la messe le dimanche, nous arrivons avec des pensées, des soucis, des états d’âmes fort variables ; et parfois aussi tristes et découragés, oui : comment ne pas l’être devant certaines situations qui nous touchent ?

 

Sur la route d’Emmaüs, le Christ apparaît sans se faire reconnaître et explique aux deux hommes ce qui le concerne en vérité dans les Ecritures, au-delà de leurs visions limitées et étroites.

En venant à la messe, nous entendons la Parole de Dieu qui nous explique aussi le sens de notre vie, qui ouvre et approfondit ce qui nous arrive pour accueillir les événements comme Dieu les entend.

 

Sur la route d’Emmaüs, le Christ prend du pain, le bénit, le donne aux deux compagnons qui le reconnaissent alors, le cœur brûlant, puis disparaît à leurs yeux.

En venant à la messe, le Christ ressuscité change le pain et le vin en son Corps et Sang, se donne ainsi à nous qui pouvons nous laisser éclairer, nourrir, embraser.

 

Sur la route d’Emmaüs, les deux disciples raffermis repartent à Jérusalem annoncer à tous l’extraordinaire Bonne Nouvelle.

En sortant de la messe, le Christ est vraiment prêt à passer par nous, incroyablement, pour en éclairer et en affermir d’autres…

Alleluia !

… Père Jean-Brice Callery