REPRISE DES CONFÉRENCES DU JEUDI

Jeudi 18 septembre a eu lieu à 20H30, conférence pour tous, par le Père Grosjean,
sur le thème : « Le combat spirituel, du découragement à la joie »

Jeudi 16 octobre a eu lieu à 20H30, conférence pour tous, par le Père Grosjean, sur le thème : « Synode des Familles, quels enjeux ? »

Jeudi 20 novembre a eu lieu à 20H30, conférence pour tous, par le Père Grosjean, sur le thème : « Pourquoi prier pour la France ? »

la prochaine conférence aura lieu le JEUDI 18 décembre dans l’église à 20h30

La Croix et la Gloire

Il n’y a que la foi chrétienne pour oser rapprocher ces termes. L’instrument de torture est devenu l’instrument de la victoire sur le mal. Le jour de tristesse et d’effroi – terrible vendredi saint – a vu s’ouvrir les portes du Paradis. La mort est devenue l’entrée dans la Vie.

Nous vivons cette expérience à notre tour, si nous acceptons de suivre Jésus. C’est quand nous nous reconnaissons pécheurs que nous sommes relevés. C’est quand nous acceptons de nous donner que nous trouvons la joie. C’est quand nous nous mettons à genoux devant les plus petits pour les servir, ou devant Dieu pour le prier, que nous sommes grands. C’est quand nous nous laissons humblement aider que nous sommes forts… On pourrait continuer ainsi la litanie de toutes nos petites ou grandes croix, de nos petites ou grandes morts, de nos petits ou grands abaissements et offrandes de nous-mêmes, consentis plus ou moins joyeusement, parfois douloureusement. Nous y découvrons à chaque fois une fécondité mystérieuse mais réelle, quand tout cela est vécu avec Jésus, à la lumière de sa croix désormais glorieuse.

La croix reste la croix. Nos épreuves sont de vraies épreuves. La gloire de la croix ne relativise pas la croix, ne la diminue pas. Elle nous en rappelle simplement la fécondité, et la Victoire à laquelle elle est pour toujours liée.

Père Pierre-Hervé Grosjean +

Etre saint au boulot ?

En ces jours de rentrée, il n’est pas inutile de méditer à nouveau sur notre « devoir d’état ». L’expression n’est peut-être pas très motivante, mais ce qu’elle veut dire l’est beaucoup plus !
Saint Josémaría expliquait : « la sainteté, c’est faire ce que je dois, et être à ce que je fais ». Nous ne plaisons pas à Dieu seulement quand nous prions ou quand nous sommes à l’église. Nous faisons la joie de Dieu quand nous faisons ce qu’Il attend de nous dans l’heure qui vient. Travail, études, détente, temps entre amis, services à la maison, prière, sport, œuvres de charité… au fond qu’importe ! Tout peut plaire à Dieu, si nous faisons ce que nous avons à faire, et si nous nous donnons vraiment dans ce que nous faisons. Etre là où Dieu nous attend – à notre bureau, à la maison, à l’église… –  mais y être vraiment, en faisant de notre mieux. La fidélité au « devoir d’état » est le chemin le plus simple, le plus quotidien pour être un saint ! Ainsi même les tâches les plus ordinaires ont du prix aux yeux de Dieu, si elles sont accomplies par fidélité, c’est-à-dire au fond par amour.  Bonne rentrée !

Père Pierre-Hervé Grosjean +