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Voilà une sélection de photos des JMJ de Madrid :

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Vivre ou mourir ?

Les deux !

Saint-Paul s’interroge aujourd’hui sur ce qui pourrait être le meilleur, mourir ou vivre. Et sa réflexion se termine par le constat suivant : peu importe, tant que je cherche à mener « une vie digne de l’Evangile du Christ ». Non seulement parce que l’Evangile fait vivre au-delà du mal et de la mort. Mais aussi parce que l’Evangile lui-même est mystère de mort et de vie inséparablement.

Au sommet, mort et résurrection du Seigneur Jésus, bien sûr.

Mais aussi mort à soi-même pour vivre à Dieu et aux autres. « Tout donner et ne rien garder », disait le saint curé d’Ars, ce qui désigne d’abord une attitude intérieure d’accueil et de don, quelles qu’en soient ensuite les manifestations visibles.

Pour un chrétien, vivre c’est mourir à soi-même, mourir c’est vivre en Dieu et pour les autres. Non pas pour se perdre dans le néant, ou tomber dans un certain masochisme. Bien au contraire, se trouver vraiment soi-même, être vraiment heureux et en paix, dans la mesure même de notre attention à Dieu et aux autres.

Peu importe à quel moment de notre vie nous en prenons conscience ; il n’y a pas de temps perdu au regard de l’éternité. Une même « pièce d’argent » est promise à tous en récompense et même déjà utilisable aujourd’hui : le Cœur du Christ. Ce serait ceci dit si dommage de ne pas en profiter dès à présent, pendant que nous sommes encore en chemin ; sans attendre de le toucher aussi comme récompense, à la fin.

… Père Jean-Brice Callery

1/2 heure de louange à la paroisse à 9 h,  « rien de tel pour commencer la semaine… »

Cherche URGENT professeur bénévole de français pour 2 collégiennes de 12 ans (5ème) et 10ans1/2 (6ème). Contact : Sabine Decomble 06.60.78.48.55

« Bis repetita…

… placent » ? Les choses répétées plaisent, ou pas ?

Tout dépend des ‘choses’ en question, n’est-ce pas ? La répétition, c’est en tout cas un peu l’impression que nous donnent les textes de ce dimanche, à la suite de ceux de dimanche dernier.

A croire qu’à peine rentrés dans une nouvelle année, le Seigneur nous fait déjà redoubler au bout d’une semaine d’enseignement.

Un de mes professeurs de séminaire aimait dire que « la répétition est l’âme de l’enseignement ». Le bienheureux pape Jean-Paul II avait lui aussi répondu un jour à certains qui trouvaient qu’il se répétait, qu’il n’avait pas peur de répéter la Vérité !

Surtout que la Vérité de l’Amour de Dieu, si elle peut se répéter dans les paroles, est toujours nouvelle dans sa réalité. « Le Créateur refait toujours neuf », rappelle saint Paul.

Cette semaine en tout cas, ou plutôt ces deux premières semaines de septembre, le Seigneur n’a pas peur d’insister sur le mal à débusquer et sur le pardon à recevoir et à donner. A temps et à contretemps. A bien considérer que les pardons que nous acceptons de donner et de recevoir ici-bas… détermineront ceux que nous recevrons et donnerons ‘là-Haut’. Et que comme le livre de Ben Sirac le sage le précise aujourd’hui, « penser à notre sort final » peut nous motiver à activer notre sort présent et celui de nos frères dans le sens d’une libération. Sans nous lasser d’être pardonnés et de pardonner, encore et encore. En laissant tomber les haines, les rancunes et les colères.

… Père Jean-Brice Callery

Toujours recommencer ?

Plusieurs rentrées par an ! Plusieurs commencements d’années en une seule année !

C’est l’impression que nous pouvons avoir en regardant l’organisation de nos années et de nos emplois du temps. Commencement d’année scolaire ces jours-ci, mais aussi rentrée paroissiale pour la mission ; puis fin novembre ce sera le début d’une nouvelle année liturgique, et début janvier celui d’une année civile ; sans compter les ‘petites’ rentrées après chaque temps de vacances scolaires. Ou les rentrées professionnelles encore pour d’autres.

Bref, nous n’arrêtons pas de commencer, de recommencer, de rentrer.

A croire, et c’est là où je veux en venir, que tout compte fait une vie sur terre est essentiellement donnée pour commencer, recommencer. Que dès qu’une chose, une activité, est finie, nous passons à une autre à réaliser. Nous préparant ainsi sans doute à l’achèvement de toute chose, de toute relation même, au Ciel seulement. Non pas pour nous y reposer dans le sens d’une cessation de toute activité ; bien au contraire. Mais dans la fin alors de toute peine, inévitablement liée sur terre à nos activités, à nos travaux.

Conscients que nous somme ici-bas toujours en route, en cours, nous pouvons recevoir avec confiance la prière de l’Eglise pour tout (re)commencement d’année : « Dieu qui es la vie sans commencement ni fin, nous te confions cette année nouvelle ; demeure auprès de nous jusqu’à son terme : qu’elle nous soit un temps de fidélité à l’Evangile [et donc un temps de bonheur]… Aide-nous à la passer tout entière en nous offrant nous-mêmes à ton amour… Que cette année nouvelle soit, avec ta grâce, pour tous ceux qui comptent sur toi, une année de paix. »

… Père Jean-Brice Callery